Soldes satisfaisantes pour les commerçants rémois
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les soldes 2011 n'ont pas été catastrophiques pour les commerçants, le tout grâce au temps gris et pluvieux… Mélanie, Marion, Lucie et Corentin, quatre étudiants rémois en médecine, racontent leur 3e semaine humanitaire africaine.
C'est hier soir à minuit que se sont officiellement achevés les soldes d'été. L'heure était donc au bilan chez les commerçants rémois, d'autant que beaucoup de choses ont changé depuis l'an dernier, à commencer par la date d'ouverture puisque 2011 a vu le grand rush débuter le mercredi 22 juin, soit une semaine plus tôt que l'année précédente.
Pour Patrice Cadoux, président des Vitrines de Reims, cette date plus avancée a « changé beaucoup de choses pour les commerçants de centre-ville et a permis de réaliser une excellente première semaine. »
Pour les commerçants, la différence est notable puisque débutant le 29 juin l'an dernier, « les juillettistes n'étaient pas venus dans les magasins, ce qui avait provoqué un fort manque à gagner ».
Retour à la normale
Autre facteur d'importance, la mise en service du tramway. Non que celui-ci ait apporté des wagons entiers de clients mais « par rapport à l'an dernier, les travaux sont terminés et les rues sont plus agréables pour tout le monde ». S'il faudra encore « au moins une année pour que les gens reprennent leurs habitudes d'avant travaux, la campagne qui vient de s'achever n'a pas été mauvaise du tout ». Le constat est relativement unanime et partagé également par des enseignes présentes uniquement au cœur des zones d'activité commerciales. Si Aurélie Nicolas, directrice du magasin Décathlon, affirme que « contrairement au centre-ville, la date de début des soldes ne les a pas avantagés, le résultat final a été bon ».
Le temps est un allié
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la raison de ces bons résultats se situe en partie du côté du ciel. « Le ciel n'a pas été au beau fixe mais il n'a pas non plus été question de tempête ou de froid hivernal. » Le temps maussade s'est donc avéré être un allié de circonstance pour les soldeurs qui ont pu, dans le cas du prêt à porter « vendre des articles un peu plus important en épaisseur que ceux auxquels on peut s'attendre au milieu de l'été ».
Qui dit plus épais dit généralement plus onéreux également, ce qui a permis de compenser la baisse du volume d'articles vendus.
Un temps qui aura également plu aux enseignes spécialisées dans le bricolage puisqu'à défaut de ciel bleu, on s'occupe à la maison. Finalement, les seuls vrais perdants de ces cinq semaines auront été les magasins de jardinage et les cafés-restaurants bénéficiant d'une terrasse mais ces derniers avaient bien été servis pendant les mois de printemps à la douceur et l'ensoleillement exceptionnels.
Source : L'Union